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Creviss of the night

2 juin 2012

J'arrive plus tellement à exister. Je ne suis

J'arrive plus tellement à exister. Je ne suis déja plus. Ou c'est tout comme. Je n'y arrive plus, je suis perdue. Comme si je ne voulais pas être heureuse.

Ca fait 3 ans que tu m'as sauvée. Depuis trois ans, que je le veuilles ou non, il n'y a que toi. D'autres ont tenté de prendre ta place, personne ne t'arrivais à la cheville. J'aurais fait n'importe quoi pour toi. N'importe quoi. C'était l' A M O U R. "Tu étais son évidence il était ton âme soeur, poupée." C'était grâce à toi que je n'avais plus peur, que je ne pleurais plus. Mais c'est finit. Cette force que tu me donnais jusque là, on l'a épuisée, on l'a vidée de sa puissance. C'était mon placenta. Pendant trois années elle m'a permis de respirer, d'avancer. Puis j'ai accouché. J'ai suffisement grandi moi-même pour tenter d'exister. Mais voilà, je suis toujours attachée au placenta. Cette chaire en putréfaction reliée à moi par le cordon ombilicale. Il me retient, il m'étouffe même. Tu as besoin de couper le cordon. Que tu me laisses exister. Pourtant sans ce placenta, sans cette force, je meurs. Sans toi, je meurs. Je suis coincée. Je voudrais que tu me fasses mal. Que tu me trompes, encore, que tu ne m'aimes plus. Que je n'aie plus d'autre choix que de couper le cordon. Te supprimer de ma vie. Te laisser la tienne.

Aide-moi. C'est tout ce que j'attends, pourtant. Pourtant, je ne suis pas capable de t'aider, pas encore.

 

Eliséa&Mattéo.

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2 juin 2012

J'en peux plus de toi. J'en peux plus de vivre.

J'en peux plus de toi. J'en peux plus de vivre. Je suis pas malheureuse. Je suis juste lassée de tout ça, lassée de tes sourires, de ta voix, et même de ta présence. Plus rien ne me fait vibrer. C'est fini.

29 mai 2012

C o n a ss e !

Elle est sortie de sa voiture pour me dire "Tu devrais téléphoner à ta mère, mais c'est mon avis d'adulte." Pauvre conne. Pauvre femme. Est-ce que je me mêle, moi, des baffes que tu prends par ton méc ? Il faudrait peut-être arrêter de faire genre, quand tu n'as rien à dire, tu ferme ta gueule. Pour qui est-ce qu'elle se prend, cette pauvre niaise ?!

22 mai 2012

Rira bien qui rira le dernier. Chaque fois je me

Rira bien qui rira le dernier.

 

Chaque fois je me dis que je me vengerai et je ne le fais jamais. Cette fois je me vengerai. Je connais, moi aussi, les coups de pute.

10 mai 2012

Je suis bouleversée. Prise de mièvrerie. Merci

Je suis bouleversée.

Prise de mièvrerie.

Merci David Nicholls.

Demain, tout ira mieux. L'amoureux chibrook sera là.

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9 mai 2012

Je te ferais rêver. J'en suis capable. Je suis

Je te ferais rêver. J'en suis capable. Je suis aussi bien qu'elles, tu vois. C'est moi que tu aimes. C'est à moi que tu fais l'amour.

8 mai 2012

Je suis terrorisée. Par le manque de confiance.

Je suis terrorisée. Par le manque de confiance. Il me semble parfois que tout est factice, que tous sont hypocrite, que chacun cours après son individualité, piétinant les autres pour parvenir à ses fins. "Manipuler avant d'être manipuler." C'est comme ça que je te ressens. Il semblerait que chacun calcule par avance, réfléchisse avant de laisser entrevoir une parcelle de lui-même. "Qu'est-ce que cela pourra m'apporter ?". A croire que nous sommes dans une sorte de jeu de stratégie où il vaut mieux abattre (ou bien asservir) l'autre avant qu'il ne nous abatte (ou ne nous asservisse). Alors l'entraide, les valeurs humanistes et altruistes sont mortes. Même la société, créateur de lien social, à la base, nous assène ses valeurs : Individualisme ! Réussite ! Capitalisme !!

Les bonnes vieilles valeurs et leur authenticité sont toujours présentes à la conscience. Mais enfin le monde à changé. L'immigration. Le chômage. La délinquance. Chacun préfère rester enfermé chez soi plutôt que de se retrouver là où il serait incapable de se retrouver. La montée en puissance du FN (parti fachiste ne l'oublions pas) n'en est qu'une indication. La France aux Français, mais nos vêtements sont made in China, nos fraises viennent d'Espagne et nos meubles portent des noms suédois. C'est rigolo. La mixité, d'accord, mais quand ça nous arrange. Bref, chacun à peur. Chacun tente de tirer à lui la couverture, car il sait bien que cette couverture confortable d'abondance en tout genre ne peut pas couvrir tout le monde (il le voit dans le rue, il est impossible d'ignorer les SDF et leur gobelet, même si ce serait plus facile). Alors il préfère que la couverture le couvre lui, bien au chaud, et tant pis pour celui d'en face, qui n'a plus de couverture. C'est la loi du plus fort. C'est tellement mieux de fermer les yeux.

Bref, un sentiment de menace semble planer sur chacun d'entre nous. Isolement et perte de confiance dans l'humanité entière.

Même dans celle qui t'as vu grandir. Même dans celui qui t'as tant tendu la main. Même dans celle qui comptera tes cheveux grisonnants.

J'aimerais approcher ma main de toi, te permettre de sentir mon odeur comme le ferait un petit chat, et pouvor enfin t'approcher, te prendre dans mes bras. "Aies confiance, tout ira bien."

7 mai 2012

Don't you remember the reasons you loved me ?

On ne se supporte plus. C'est de sa faute à lui. C'est bien connu. C'est lui dans l'histoire qui ne sait pas s'y prendre, qui ne sait pas me rassurer, qui ne sait pas montrer qu'il m'aime. Voilà. C'est sa faute. S'il était différent, tout serait différent.

J'ai du mal à comprendre comment je peux passer les meilleurs moments de ma vie avec lui, rire et être juste bien dans ses bras, et quelques mots plus tard, avoir envie de lui arracher ses petits cils blonds à lui en décoller les paupières. Faire sortir ses yeux, les mêmes que mon fils pas encore né.

C'est aussi la faute du Créateur. Non pas que je crois tellement en lui, mais c'est un autre responsable, histoire que l'Amoureux ne porte pas seul sur ses épaules bandantes recouvertes de tâches de rousseur, la culpabilité de notre perte. Si on avait la possibilité de lire dans les pensées l'un de l'autre. Si je pouvais être sûre qu'il ne penserait pas à la Pauvre Fille #2, si je savais qu'il m'aime, sans avoir le doute qu'il me mente, je n'aurais pas à l'éprouver. S'il savait ce que je veux, ce que j'éspére de lui, alors peut-être serait-il plus attentionné. Non. L'Amoureux n'est pas attentionné. Il a trop besoin que l'on s'occupe de lui pour s'occuper d'un Autre. Mais ça serait un pretexte aux reproches pour moi. Une porte pour alimenter nos disputes. Les mots que je lui lance dans le but de lui faire mal.

 

C'est peut-être ça le problème.

 

Je n'ai jamais voulu lui faire mal. Pendant 3 ans et demi, une phrase que je chérissais était : "Pour garder un homme, il faut toujours flatter son égo, tout en restant sincère." Et puis les femmes ont eu le droit de vote, elles ont pu travailler pour elles-mêmes, garder leur nom de 'jeune fille', le mot 'mademoiselle' est désormais abolit et le salaire égal entre les sexes est une préoccupation politique à la mode. Ca marchait pourtant. Mon "principe", je veux dire. Et puis l'adoratrice en moi à ouvert les yeux sur celui qu'elle mystifiait. Ouvert les yeux sur elle par la même occasion. Les relations asymètriques, patriarcales, ça va bien 40 minutes (ça va, ça va c'est un clin d'oeil), mais enfin il est tant de s'émanciper du joug masculin ma Creviss. Récupérer ta liberté et aller nager un peu plus loin. Voilà. J'ai mis le doigt sur un point sensible. Aduler ton méc et ses poils de nez, au fond, c'est pas malsain. Chacun fait ce qu'il veut. Là où c'est malsain, c'est quand la relation ne fonctionne que comme ça. Lorsqu'il tombe de son piedéstale, premièrement il n'aime pas ça, parce que son égo était tellement flatté qu'il s'est un peu gonflé, un peu comme un estomac bien nourri pendant plusieurs années, qui d'un coup se retrouve au régime ; il grogne. L'Amoureux aussi, grogne.

Mais ça ne me fait plus revenir lui faire des bisous. Ca me fait seulement grogner plus fort. Deuxièmement, le soucis dans ce genre de relation, c'est que moi, petite creviss d'eau douce, j'ai passé 3 ans à refouler ce qui m'agaçait, et souvent à me culpabiliser de ses défauts à lui, parce que soit-disant, c'était moi qui ne savait pas m'y prendre avec lui. Oui parce qu'une femme, elle doit s'occuper de l'Homme, vous savez, quand il rentre du travail, il ne doit avoir qu'à mettre les pieds sous la table, et puis s'il a une envie soudaine, on s'exécute, c'est tout. C'est bien, les révolutions féministes. C'est bien mais il faudrait peut-être nous apprendre un nouveau modèle, à nous, nouvelle génération qui entend partout que les hommes et les femmes sont égaux, mais qui ne voit que des femmes nues (et minces) (et belles) (et maquillées) (et souriantes) autour d'elle, aussi bien dans les médias que dans la rue. Qu'est-ce qu'on nous propose ? On est tellement dans la merde, dans cet entre-deux. En tout cas, moi c'est comme ça que je me sens. C'est la société qui nous pose se problème. Tout semble aller tellement vite, tout change, et moi, je n'y comprends rien. Alors que faire ? Comment réagir ? Faire au feeling ? Mais comment on fait quand même le bon vieux modèle papa-maman on ne l'a pas eu ? (encore la faute de la société) Tu sens ce sale sentiment qui te tiraille lorsque tu n'as pas couché avec ce type plutôt sympa ? Et lorsque tu l'as fait mais que tu n'aurais peut-être pas dû ? Ce truc qui t'agace quand tu te retrouve à faire à manger pendant que l'Amoureux regarde la télé ? Ce truc qui te gêne lorsque c'est l'Amoureux qui fait à manger ? Partage des tâches, nous dit-on. Bref pardon pour ce moment d'égarement, Tears don't fall dans mes oreilles me pousse un peu à la révolte. Je parlais donc de tout ce qui était refoulé. Toutes les fois où j'aurais pu lui dire ses quatres vérités, mais où je n'en ai rien fait, où j'ai réagi comme un enfant plutôt que de me confronter à ce que je pensais de lui. Ou ne pensait pas forcément, mais qui m'aurait fait du bien de lui dire alors que lui ne se gênait pas pour me montrer à quel point je n'étais pas assez bien pour lui. Involontairement. Involontairement il me faisait mal. Involontairement je ne disais rien. Après 3 ans et demi à se poser en victime, le retour au Vrai est déconcertant, déstabilisant.  Ca risque de finir dans les larmes. Parce qu'il ne comprend pas tout ça, lui. Et qu'il ne s'apperçoit pas de tout ce qui se joue là-dessous. Et qu'il va encore dire que je fais ma psy.

30 avril 2012

Aujourd'hui, à 18 ans et 8 mois, j'ai trouvé la

Aujourd'hui, à 18 ans et 8 mois, j'ai trouvé la clé de mon complexe d'Oedipe.

Pas mal.

27 avril 2012

L'amoureux est un idiot.

L'amoureux est un idiot.

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